Monsieur le président, avant les explications de vote, je veux répondre ou réagir brièvement aux propos qui ont été tenus.
Comme je le disais tout à l’heure, le débat relatif à ma déclaration de politique générale, et celui que nous venons d’avoir sur ce programme de stabilité, ont permis, me semble-t-il, de mettre sur la table tous les arguments.
Nous pouvons nous accorder – d’une certaine manière, Gilles Carrez l’a fait, avec beaucoup d’honnêteté intellectuelle – sur l’état de la France. J’ai rappelé le sentiment de souffrance sociale qu’éprouvent beaucoup de nos compatriotes ; nombre d’entre vous, qui vivez cette réalité, l’ont également affirmé.
Par ailleurs, beaucoup – vous-même, monsieur Carrez, l’avez fait, ainsi que, il y a un instant, la rapporteure générale du budget et le président Vigier – ont rappelé l’état de nos comptes publics.
C’est sur cela que les uns et les autres devraient être en mesure de rapprocher leurs points de vue, tant ceux qui gouvernent depuis deux ans que ceux qui ont gouverné pendant dix ans.
Mais le problème réside dans le ton employé par certains, et je voudrais qu’à tout le moins on puisse changer cela. Peut-être suis-je seul à le penser ? Employant un ton déplace, M. Copé affirmait tout à l’heure qu’il avait gagné les élections municipales et que cela lui donnait tous les droits, que cela l’autorisait à oublier ce qu’il avait fait pendant dix ans avec ses amis.