Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 29 avril 2014 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur le projet de programme de stabilité 2014-2017 débat et vote sur cette déclaration

Manuel Valls, Premier ministre :

Nous avons fait le choix des économies. Certains disent qu’il faudrait en faire moins, d’autres qu’il faudrait en faire plus, mais ce qui importe avant tout, c’est de lancer un mouvement. Il est vrai que c’est difficile : pour un chef du Gouvernement, il est plus aisé, évidemment, de dépenser davantage et de considérer que tout est prioritaire, que tout se vaut. Ce n’est pas notre choix !

C’est pour cela – je le dis à l’intention de nos amis du groupe GDR – que la politique que nous menons n’est en rien une politique d’austérité. Je sais que cet argument n’est pas toujours facile à entendre, mais pour s’en convaincre, il faut comparer avec ce qui se passe dans d’autres pays. Comme je le disais tout à l’heure, on ne peut pas parler d’austérité quand le Gouvernement fait de l’école sa priorité, et crée 60 000 emplois, qui sont nécessaires pour former les enseignants, nécessaires à cause du pic démographique, nécessaires enfin car les inégalités se sont accrues dans l’éducation nationale depuis des années. Tout cela ne suffit pas, évidemment : il faut encore soutenir le projet pédagogique. Mais il n’y a pas d’austérité, quand on fait de l’école, de l’université, de la jeunesse, la priorité. Je le dis à tous les groupes de la gauche : le grand engagement pris par François Hollande en 2012, c’est la jeunesse, la jeunesse, encore la jeunesse !

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