Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, le moins que l’on puisse dire est que M.Valls vient de se livrer à une critique d’une sévérité inouïe du gouvernement dont il a fait partie. Car critiquer l’importance de la dette, le montant des impôts ou le dérapage des dépenses publiques, c’est se retourner sur les deux années qui viennent de s’écouler.