Mes chers collègues, le texte qui nous est présenté aujourd’hui, malgré certaines avancées, que je reconnais et dont je félicite la rapporteure et tous ceux qui y ont contribué, n’offre pas, en l’état actuel, un équilibre satisfaisant. Aussi, si les amendements de bon sens que nous avons déposés, avec nos collègues Larrivé, Poisson et quelques autres, étaient rejetés comme ils l’ont été en commission des lois, je ne pourrais, à l’instar de mes collègues, cautionner cette proposition de loi – à mon grand regret, car je souhaitais que le texte dont j’avais été le rapporteur à l’époque soit amélioré, et malheureusement je ne pourrais y apporter mon suffrage.