Comment gérer le bruit en tant que transgression ? Même si l'on fait du bruit parce qu'on est content, celui-ci n'en est pas moins subi par l'entourage.
Comment intégrer à la mesure du bruit la notion de parcours ? On réglemente le bruit à certains endroits, mais nous entendons du bruit partout et toute la journée : la réglementation est « eulérienne », alors que nous sommes « lagrangiens ». (Sourires)
Alors qu'il existe des systèmes de vidéosurveillance, pourquoi ne recourons-nous pas à l'audiosurveillance, bien moins onéreuse, pour appliquer les réglementations ? Quand survient un bruit dérangeant, les gendarmes arrivent trop souvent une fois qu'il a cessé. Il serait facile de remettre au goût du jour le matériel qu'utilisait la RATP, il y a quelques années, pour identifier les situations anormales, en termes de sécurité, grâce à une analyse intelligente des bruits. On sensibiliserait ainsi la police, la gendarmerie ou la justice à l'importance de faire appliquer la réglementation, qu'elles jugent parfois secondaire, parce qu'elles partent du principe qu'un problème de bruit finit toujours par se régler.
Enfin, pourquoi le calme n'est-il pas un facteur d'attractivité, notamment de la ruralité ?