Intervention de David Douillet

Réunion du 30 avril 2014 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Douillet :

Je citerai un cas pratique, tiré de la circonscription des Yvelines dont je suis élu : alors que le hameau de Bures, sur la commune de Moranvilliers-Bures, se trouve à quelques centaines de mètres de l'autoroute A13, où le trafic de poids lourds ne cesse d'augmenter et génère des nuisances sonores de plus en plus importantes pour les habitants, la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) a déclaré qu'elle ne construirait pas de mur antibruit, arguant des résultats des derniers prélèvements qui ont fait apparaître un niveau de bruit inférieur de 1 décibel à la limite admissible. Ce résultat, qui varie en fonction du vent et l'hygrométrie, est très contestable. Qui plus est, la nuit n'apporte aucune accalmie, car des centaines de poids-lourds stationnent sur l'aire de repos voisine, dont des camions frigorifiques munis de compresseurs tournant en permanence. Voilà la réalité de ce que vivent plusieurs centaines de personnes à 30 kilomètres d'ici.

Monsieur Gamba, la subjectivité de la perception du bruit ne pourrait-elle être introduite dans les textes, afin de remédier à des normes de tolérance difficiles à concilier avec la situation de villages qui n'ont pas toujours les moyens de construire des murs pour protéger leurs habitants ?

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