Les cuves sont surveillées et leur évolution est analysée. Mais de là à dire qu'un accident est impossible, nous n'en savons rien. Je serais, pour ma part, plutôt encline à considérer qu'un accident peut toujours se produire, avec bien sûr davantage de probabilité sur les cuves présentant des défauts. On sait qu'une quinzaine de réacteurs présentent des défauts, d'origine nous dit-on et qui, jusqu'à présent, n'auraient pas évolué. Ce n'est pas le cas à Fessenheim 2 où un défaut qui n'avait pas été classé s'est soudainement accru. Une fissure de cinq à six millimètres reste toutefois encore acceptable.