Intervention de Monique Séné

Réunion du 10 avril 2014 à 15h00
Commission d'enquête relative aux coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire, à la durée d'exploitation des réacteurs et à divers aspects économiques et financiers de la production et de la commercialisation de l'électricité nucléaire

Monique Séné, membre fondateur du Groupement des scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire, GSIEN :

C'est une même machine d'AREVA qui est utilisée en France et en Belgique, mais ses faisceaux d'ultrasons peuvent être réglés pour examiner soit toute l'épaisseur du métal, soit seulement l'interface. Il est exact qu'en France, on ne regarde que l'interface.

D'après mes renseignements, on a mis au rebut certaines viroles qui présentaient des défauts. Il ne s'agit pas là de défauts nés d'une décohésion sous irradiation ; ils sont apparus au forgeage. De l'hydrogène a été inclus et c'est ainsi que sont apparues les 8 000 petites lacunes dont il a été tant question. En France, il y en a eu et justement, on a pu faire un coupon présentant de telles lacunes et étudier son évolution sous très forte irradiation. Ces coupons sont le moyen traditionnel d'étudier comment les éléments peuvent évoluer au fil des ans. L'expérience conduite en Belgique a conclu que, contrairement à ce que l'on pensait, les lacunes progresseraient. En France, je pense que les viroles qui présentaient des défauts n'ont pas été utilisées.

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