Non, je parlais d'un prix identique. Le retraitement permettrait de diminuer par cinq le volume de déchets, mais son coût équivaudrait à celui du stockage cinq fois plus important nécessité pour les combustibles non retraités.
S'agissant de Cigéo, quelles conditions de sûreté l'ASN a-t-elle identifiées ? On parle de la capacité des alvéoles à tenir dans la durée, du risque d'incendie, des risques de mélange de déchets MA-VL, notamment des bitumes. Dans quels domaines avez-vous le plus d'attente vis-à-vis de l'ANDRA ?
Quels éléments essentiels de réversibilité – sur laquelle le Parlement aura à se prononcer – l'ASN a-t-elle identifiés ?
Le devis pour Cigéo a été évalué par la Cour des comptes à 35 milliards d'euros plutôt qu'à 16 milliards. Dans ces conditions, quelles sont vos recommandations s'agissant des provisions à prévoir par les exploitants ? Le calendrier prévu par la loi vous semble-t-il à revoir ?
Enfin, il ressort du débat public qu'une phase pilote d'une quinzaine d'années pour le stockage en profondeur serait bienvenue pour tester la résistance du dispositif. Sachant que la première loi sur les déchets avance plusieurs pistes, ne vous paraît-il pas opportun de tester également le stockage en subsurface ?