Je ferai deux suggestions.
Madame la secrétaire d'État, vous avez déjà répondu à propos des violences. Malheureusement, le texte ne vise que les violences avérées. Or beaucoup de femmes ne portent pas plainte et préfèrent quitter le domicile avec les enfants. La violence n'est donc pas avérée. Je crois que, dans de tels cas, le recours au juge aux affaires familiales (JAF) devrait être la priorité. Lorsque la femme s'estime victime de violences, il faudrait qu'elle puisse faire appel au JAF beaucoup plus facilement, sans passer forcément par un commissariat. Je ne sais pas si c'est possible. Quoi qu'il en soit, si l'on s'en tient aux violences avérées, on passera à côté de la réalité vécue par ces femmes.
Vous avez répondu sur la non-représentation d'enfant. Mais il arrive aussi que l'autre parent ne vienne pas chercher l'enfant. Je pense que, de la même façon, il faut faire constater ce manquement, et ce dès la deuxième fois qu'il se produit. Selon moi, nous devons être très rigoureux.