Vous avez parfaitement raison, monsieur le juge : ce n'est pas parce qu'une ordonnance de protection est refusée qu'il n'y a pas de violences conjugales. Une ordonnance de protection n'est pas accordée facilement : il faut une plainte et un certificat médical récents. Or, une femme victime ne va pas systématiquement déposer plainte dans les 48 heures ni voir son médecin au plus vite. Et bien souvent, sans cette ordonnance de protection, nous n'obtenons pas les mesures visant à protéger les femmes et les enfants.