Dans les faits, les femmes victimes de violences sont contraintes de quitter le domicile et, parfois, de laisser leurs enfants. Mais par la suite, au cours de l'audience de l'ordonnance de protection, elles peuvent se battre et demander que les enfants reviennent avec elles. Certes, je suis consciente que le phénomène d'emprise peut jouer, mais cette audience n'en reste pas moins un moment assez fort, où elles peuvent s'exprimer.