Monsieur le président, monsieur le ministre, madame, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, je suis député de l'Aisne, une circonscription rurale dans laquelle l'agriculture joue un rôle prépondérant. Vous le savez bien, monsieur le ministre, pour y être venu.
Si j'ai bien conscience des efforts à entreprendre pour tenir notre rang et regagner celui que nous avons perdu, je sais aussi que la situation dont nous héritons nous contraint à payer les dettes d'un « État en faillite », comme le disait l'ancien Premier ministre.