Lorsque je forme sur l'ordonnance de protection, les magistrats me rétorquent systématiquement que sans plainte, et donc sans condamnation, on n'a pas « la preuve de la vraisemblance », et que les mains courantes sont insuffisantes. Et aujourd'hui, s'agissant de la non-représentation d'enfant, on nous dit exactement l'inverse : il faut pouvoir s'affranchir de l'exigence de la preuve.