Ce matin, les représentants agricoles me le signalaient avec force. Il serait impératif que l'évaluation des seuils repose sur une stricte comparaison du taux horaire de la rémunération du saisonnier avec le SMIC.
L'incidence de cette mesure sur la profession agricole en général, sur les producteurs de fruits et légumes et les vignerons en particulier, remet en cause leur compétitivité.
Cette mesure pourrait se révéler préjudiciable à l'emploi dans notre territoire, déjà fortement touché par la fermeture d'entreprises comme Pomly, du groupe Andros. Je suis du reste intervenu auprès du ministre du redressement productif et du ministre délégué chargé de l'agroalimentaire sur ce sujet.
Ce dispositif, s'il était maintenu, risquerait d'amplifier l'arrivée de travailleurs saisonniers étrangers, au détriment de l'emploi local.
En revanche, nous constatons avec une grande satisfaction le maintien des indemnités compensatoires de handicaps naturels,…