Or dans certaines régions françaises, cette eau fait défaut en été. Actuellement, les pluies sont diluviennes. Elles pourraient heureusement remplir des retenues de surface et permettre ainsi de subvenir aux besoins des plantes lors de la saison estivale.
Enfin, monsieur le ministre, une question de fond, mais vous allez me renvoyer à votre loi de 2013 : qu'allez-vous faire sur l'organisation des filières qui, nous le savons, est un élément déterminant de la compétitivité de l'agriculture française ?
Je ne veux pas être rabat-joie. Aussi permettez-moi de terminer sur une note positive, monsieur le ministre, en vous félicitant pour votre prise de position du 29 octobre dernier concernant la promotion d'Écophyto 2018. Vous savez que je suis attaché à cette politique, qui consiste à réduire la dépendance des productions agricoles aux pesticides ; j'y vois aussi la reconnaissance des efforts engagés au moment du Grenelle de l'environnement, qui vous permettent d'aborder de façon plutôt sereine les négociations qui s'annoncent complexes sur le verdissement de la politique agricole commune.
Monsieur le ministre, la politique agricole a surtout besoin de continuité et de lisibilité. Ce n'est malheureusement pas le cas de votre budget pour 2013 : ce n'est pas seulement un changement, c'est un vrai recul. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)