Intervention de Philippe Kemel

Réunion du 31 octobre 2012 à 10h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Kemel :

Au nom du groupe SRC, je tiens à saluer la qualité du travail qui a d'ores et déjà été accompli. Ce travail soulève en effet les principales interrogations auxquelles le secteur de la sidérurgie est aujourd'hui confronté en Europe et, plus particulièrement, dans notre pays. Le diagnostic établi démontre la nécessité d'approfondir les perspectives de développement d'une filière dont la contribution à la création de valeur ajoutée et à la production industrielle nationale reste importante et à laquelle il est nécessaire de redonner tout son poids industriel. En ce qui concerne l'innovation, la filière en aval peut donner des perspectives pour relancer l'ensemble du système industriel et la question qui se pose est de savoir quels liens peuvent être tissés entre l'ensemble des universités et des pôles de compétitivité et le secteur productif. À cet égard, je prendrai l'exemple du développement du ferroviaire : il existe aujourd'hui dans la région Nord Pas-de-Calais, une volonté forte de développer une ligne d'essai à grande vitesse qui, pour l'heure, n'aboutit pas. Dans quelle mesure le développement de la recherche permettrait-il aux industriels en amont de trouver plus de points d'appui pour améliorer qualité de leurs produits ? Enfin, je souhaite également aborder la question de la formation. Comme cela a été indiqué, certaines offres d'emplois – je pense notamment à celles de chaudronniers – ne trouvent actuellement pas preneurs dans le secteur de la sidérurgie. Cette situation souligne la nécessité de travailler sur l'image des métiers dans ce secteur, qui ont beaucoup évolué et dont il conviendrait peut-être d'en changer l'appellation et, en tout cas, de poursuivre le dialogue social afin de les promouvoir.

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