Intervention de Daniel Goldberg

Réunion du 31 octobre 2012 à 10h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

En tout état de cause, ces auditions ne pourront avoir lieu avant 2013. Les exemples qui ont été cités me paraissent extrêmement pertinents pour nourrir le débat que nous tenons dans le cadre de cette mission d'information sur les coûts de production en France. Ils permettent de comprendre comment se forme le prix des produits et des services dans notre pays. Plus généralement, votre activité, qui est très importante pour le soutien aux PME, vous a valu plusieurs récompenses – cela a été le cas récemment pour Cetim-Trius qui a reçu le prix Total de la technologie.

Mais, à vous écouter, il semble que vous manquiez de notoriété et de reconnaissance auprès du grand public et, de manière plus inquiétante encore, de l'administration. Avez-vous engagé une réflexion sur les moyens d'y remédier ?

Dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche, ne pensez-vous pas que les entreprises pâtissent de la complexité et du manque de lisibilité des différents dispositifs de soutien aux actions de R&D ?

Par ailleurs, quel regard portez-vous sur le dispositif du crédit impôt-recherche dont le champ d'application devrait être étendu par la loi de finances pour 2013 aux dépenses d'innovation ? A-t-il fait selon vous la preuve de son utilité et les grands groupes bénéficient-ils à vos yeux d'un effet d'aubaine ?

Si l'on se place dans la logique verticale des pôles de compétitivité, quel lien peut-on établir entre votre action et celle menée dans les territoires ?

Votre activité a permis de concevoir certaines normes qui s'imposent aux producteurs extra-européens. Mais nous ne sommes pas encore assez présents dans la définition de ces normes vis-à-vis des entreprises européennes : quelles sont vos propositions en la matière ?

Enfin, le coût du travail est-il à vos yeux une question essentielle pour le développement de nos entreprises ? C'est en effet le principal sujet abordé lorsqu'on évoque les délocalisations. Estimez-vous possible de relocaliser nos process industriels grâce à la robotisation ? En ce sens, je citerai l'exemple des imprimantes 3D. Votre avis pourrait être détonnant au regard du discours ambiant.

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