Intervention de Guy Babolat

Réunion du 31 octobre 2012 à 10h00
Commission des affaires économiques

Guy Babolat, directeur général de la société Bourgeois, président de la fédération des industries mécaniques, FIM :

Les normes représentent parfois une charge administrative excessive. De plus, nous devons nous garder de toute naïveté au plan européen : l'institut allemand de normalisation, le DIN se comporte comme un outil au service des industriels allemands.

Les petites entreprises sont confrontées à deux défis. Le premier d'entre eux est la maîtrise du coût du travail. En dix ans, dans notre secteur d'activité, l'écart avec l'Allemagne s'est creusé de dix points, qui, rapportés au poids de la masse salariale, 35 %, représentent un écart de coût de 3,5 points. Cet écart ne pouvant pas se répercuter intégralement dans les prix, nous atteignons nos limites en termes de résultat. Le deuxième défi est celui de l'investissement et de l'innovation. Nous souffrons d'un retard important d'investissement qui rend nécessaire une relance.

Avant de penser à créer une taxe écologique aux frontières européennes, il importe de faire respecter nos propres réglementations. Ainsi, alors qu'un décret de 2006 relatif aux déchets d'équipements électriques et électroniques impose aux constructeurs de s'inscrire sur un registre national de l'ADEME, certains ne l'ont toujours pas fait.

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