Je m'étonne que des amendements identiques fassent l'objet de discussions distinctes, alors qu'ils devraient faire l'objet d'une discussion commune ; c'est la deuxième fois que cela arrive ce matin. On me dit que c'est normal mais, pour moi, ces amendements reposent sur les mêmes fondements.
Je répète les arguments déjà rappelés tout à l'heure. À partir du moment, monsieur le ministre, où vous faites vôtre, et où nous faisons nôtre, le choix ambitieux de privilégier un accroissement du nombre d'installations de jeunes agriculteurs en France, j'ai l'impression que l'argument budgétaire que vous avez évoqué à propos des prêts bonifiés ne vaut pas. Dès lors que nous relevons l'objectif pour atteindre le nombre de 6 000 installations, il me paraît naturel que la dotation progresse pour correspondre au nombre d'installations souhaitées.
Tel est le sens de cet amendement, dont je vous préviens que, contrairement à celui qui concernait les prêts bonifiés, je ne le retirerai pas, à moins que vous ne nous donniez de nouveaux éléments.