Les débats visant à démontrer la nécessité de nous mobiliser pour le développement durable sont superflus car si, après le dernier rapport du GIEC, nous n'en sommes pas convaincus, il ne sert plus à rien de travailler dans nos commissions, en particulier celle du développement durable.
Pour ce qui est de la participation des chasseurs à l'éducation à l'environnement, je considère qu'il ne faut exclure personne. Certes, il peut paraître antinomique de confier cette éducation à des gens qui passent leurs loisirs à « courir après les oiseaux », mais dans les faits, leur participation se passe très bien. J'ai créé sur mon territoire un Parc ornithologique, géré par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). La manière dont les chasseurs travaillent au service de la biodiversité est tout à fait exemplaire. Je regrette la dualité qui existe entre les chasseurs et les écologistes, étant moi-même l'un et l'autre. Je suis de ceux qui pensent que nous devons établir des passerelles et ne pas écarter les bonnes volontés mais les fédérer. C'est pourquoi je pense que les chasseurs ont toute leur place dans l'éducation à l'environnement.