La garantie pour la jeunesse, adoptée en avril 2013 au niveau européen, doit permettre à chaque jeune qui se trouve sans emploi quatre mois après avoir quitté son emploi ou sa formation de disposer d’un accompagnement, d’une formation, d’un stage, d’un accès à l’emploi. La garantie pour la jeunesse sera mise en oeuvre dans tous les États membres, dans les deux ans qui viennent. Mais en France, le ministre du travail – Michel Sapin à l’époque – a lancé la garantie jeunes dans dix territoires pilotes, dès le mois d’octobre 2013. Cette phase pilote concerne 10 000 jeunes et sera étendue à 30 000 jeunes à partir d’octobre 2014. Elle sera ensuite généralisée, sous l’égide du ministre du travail, François Rebsamen, à l’ensemble du territoire et pourra bénéficier à 100 000 jeunes.
Pour la première fois, afin de venir en appui de cette politique d’emploi des jeunes, nous avons obtenu que soient créés de nouveaux instruments financiers dans le budget européen. Un fonds de 6 milliards d’euros sera ainsi consacré à cette politique en 2014 et en 2015. Ce sont ainsi 600 millions d’euros supplémentaires qui bénéficieront aux territoires pilotes en France.
Ils viendront s’ajouter aux fonds structurels – en particulier le Fonds social européen – ainsi qu’à l’extension du programme Erasmus, qui s’appelle désormais Erasmus + et qui peut bénéficier aux jeunes en alternance et en formation professionnelle. Ils s’ajouteront également aux nouvelles interventions de la Banque européenne d’investissement – celle-ci peut aujourd’hui financer des campus universitaires, comme le campus Condorcet à Aubervilliers.