Ces travaux sont déjà programmés. Le rapporteur a d'ailleurs fait référence à certaines fiches techniques qui les détaillent et montrent, comme il l'a relevé à juste titre, un pic d'investissement très significatif. Nous avons beaucoup travaillé au cours des dix-huit derniers mois afin de lisser les courbes et de mieux étaler la charge de travail, dans un souci d'efficacité et d'accessibilité pour les équipes internes ou externes à EDF, cela sans remettre en cause la finalité du programme ni son point d'arrivée.
Le rôle de l'ASN est de mettre en garde, d'émettre des recommandations et de pointer du doigt les améliorations nécessaires. Il est donc assez naturel que l'ASN ait tenu les propos que vous avez rapportés. Je ne les condamne pas, bien au contraire. EDF, acteur le plus important mais non exclusif dans le domaine du nucléaire – il y a notamment AREVA et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) –, entretient des relations permanentes avec l'ASN. Nos points de vue sont très souvent convergents, mais il arrive de temps en temps qu'ils soient contradictoires.