Je ne vois pas en quoi cet enfant n’aurait pas le droit de penser que cela pose problème.
Comme d’habitude, vous êtes en plein paradoxe, mes chers collègues : d’un côté, vous ne cessez de plaider, à tous crins, en faveur de l’égalité, vous ne cessez de parler de diversité et dès que des différences existent, vous voulez absolument les gommer ! Vous ne cessez de considérer que l’enfant ou l’adolescent a le droit à la parole mais quand, avec notre collègue Le Fur, nous la lui donnons, vous la lui refusez !
En quoi serait-il dangereux, en quoi serait-ce une atteinte à la liberté des personnes que de permettre à un enfant devant être adopté de s’exprimer devant un tiers pouvant être à même de juger si cet enfant souhaite ou non être adopté par un couple de même sexe ?