J’ai donc réalisé quelques enquêtes « adoption » auprès de familles très différentes, soit qu’elles voulaient adopter un enfant après en avoir eu biologiquement, soit qu’elles ne pouvaient pas en avoir. Je trouve que vous méconnaissez grandement la façon dont ces enquêtes sont menées. Elles le sont avec sérieux, par des personnels diplômés et formés. Les adoptants s’entretiennent avec des psychologues, les dossiers sont présentés devant des commissions comprenant des élus et des responsables associatifs. L’adoption, dans notre pays, est quelque chose de très sérieux. Vous créez un climat anxiogène.
Il me semble, de plus, que le débat est en train de dériver, et j’aimerais que l’on poursuive l’examen du texte qui nous réunit. Ne perdons pas de temps à fantasmer, comme l’a fait M. Dhuicq tout à l’heure, sur des choses qui n’existent pas et n’existeront jamais dans notre pays !