Il suffit de prendre acte qu’ils participent à l’éducation des enfants, et qu’ils sont présents dans le quotidien de l’enfant.
Tout à l’heure, M. Dhuicq a évoqué « l’homme nouveau et déshumanisé » que nous voulions, selon lui, créer. De qui parlez-vous, monsieur le député ? Des enfants élevés aujourd’hui au sein de familles recomposées ? Ces enfants, monsieur le député, sont ceux de femmes et d’hommes parfaitement humanisés, qui les élèvent au quotidien avec leur conjoint, et qui sont impliqués dans leur éducation.
Vous prétendiez également que ces dispositions étaient conçues pour faire plaisir aux beaux-parents. Savez-vous ce que c’est, être beau-parent, monsieur le député ? Pensez-vous qu’il s’agit là d’une partie de plaisir ? Ces personnes doivent élever leurs enfants, ceux de leurs compagnons, et parfois les demi-frères de ces enfants, comme s’ils étaient tous les leurs, dans le même sens de la justice et de l’équité !