Nous sommes plusieurs à être particulièrement attachés à la politique maritime intégrée, qui s'impose depuis quelques années à l'échelle de l'Union européenne, mais également à l'échelon national sous l'égide du Président de la République et du Défi maritime français. Rappelons les grands chantiers que vous avez évoqués, madame la ministre : la biodiversité marine, les submersions marines, l'érosion, les énergies marines mais également les emplois nouveaux. L'économie bleue est parfois dans l'innovation et parfois en difficulté : je pense notamment au maintien du pavillon français dans le cas de MyFerryLink – ce qui, en ce jour d'adoption du projet de loi sur l'économie sociale et solidaire, prend un relief singulier, l'autorité britannique de la concurrence prétendant interdire à cette compagnie l'accès au port de Douvres.
Adhérez-vous à cette vision globale d'une politique maritime qui ne s'inscrit pas dans une logique expansionniste mais bien d'intégration ?