Quelque 280 000 tonnes de fret en moins sur nos routes, davantage de sécurité en matière de transport, un aménagement qui doit respecter les territoires et l'eau, moins de pollution de l'air : tels sont les avantages espérés du canal Seine-Nord Europe. Je souligne le fait que si l'Europe est passée de 6 à 40 % du financement, c'est parce que le Président de la République a négocié en juin 2012 le pacte de croissance et pour l'emploi – une Europe qui nous montre, à quelques jours de l'élection du Parlement européen, le visage que nous souhaitons, une Europe qui montre sa capacité à investir pour l'avenir de nos régions, en particulier celles du nord de la France.
La Commission attend désormais le dépôt de notre dossier et la nomination d'un coordinateur national. Quelle est votre position, madame la ministre, quant à l'avenir de ce projet fortement attendu à la fois par la Commission européenne, certes, mais aussi par les acteurs économiques ainsi que les collectivités qui se sont engagées à participer au plan de financement ?