Monsieur le ministre de l’intérieur, je vous remercie d’être présent personnellement, c’est un geste de respect à l’égard des députés.
Ma question porte sur le commissariat de Béziers, dont les effectifs ont augmenté de manière significative en 2009, suite à la construction de la nouvelle maison d’arrêt. La capacité d’accueil de ce centre pénitencier est en effet huit fois supérieure à l’ancienne prison, qui était située en plein coeur de la ville. Dès les premiers renforts, l’extension de l’hôtel de police s’avérait indispensable. En outre, des problèmes de vétusté des locaux étaient déjà dénoncés bien avant la nécessité de cette extension. Je sais que plusieurs tranches de travaux de rénovation ont été budgétées, et que les dernières débuteront ces jours prochains, pour un montant de 800 000 euros. L’annonce du choix d’extension dans les locaux d’une agence bancaire jouxtant le commissariat a été faite aux représentants du personnel de la police nationale lors d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail qui s’est tenu en préfecture, et une enveloppe de 60 000 euros a été annoncée pour réaliser une étude de faisabilité. Mais, monsieur le ministre, les policiers nationaux biterrois désespèrent de voir le projet se concrétiser, projet pourtant indispensable au vu du ratio mètre carré par fonctionnaire, bien en dessous des normes. Je me demande même si ce n’est pas un des plus bas en France.
Par conséquent, je vous demande dans quel délai ces policiers pourront espérer travailler dans des conditions décentes, avec des locaux adaptés et une surface convenable eu égard aux effectifs dorénavant atteints ?