Monsieur le député, vous avez évoqué les formations « certiphytos » et fait le constat d’une différence entre leur durée de validité pour les agriculteurs et leur durée de validité pour les entreprises du paysage. Comme vous, je pense qu’elles sont extrêmement importantes ; elles anticipent ce que sera demain l’organisation de nos territoires, en particulier urbains et périurbains. Sur ce point, nous partageons les mêmes avis et les mêmes ambitions.
Sur la question des « certiphytos », il y a une différence, mais, en même temps, toutes ces entreprises qui existent financent des comptes formation. Elles sont, dès lors, dans l’obligation de former l’ensemble des prestataires et salariés, avec une difficulté supplémentaire par rapport à l’agriculture : elles sont au contact du public. C’est pour cette raison que le renouvellement des « certiphytos » est plus rapide que dans le domaine de l’agriculture. Cela étant, au bout du compte, sur cette question des phytosanitaires, vous en conviendrez avec moi, tout doit être fait pour protéger et les prestataires et les agriculteurs – j’en ai vu qui avaient contracté des maladies extrêmement graves, certains en sont même morts –, et pour que toute la formation nécessaire à l’utilisation sécurisée de ces produits soit vraiment dispensée, dans des conditions strictes. Il s’agit de protéger à la fois ceux qui utilisent ces produits, je l’ai dit, et la population.
Dès lors, si je comprends le sens de votre question, je ne souhaite pas changer les règles, parce que, je l’ai dit, toutes ces entreprises de paysage ont un contact direct avec le public. Nous sommes dans une situation où il faut être extrêmement précautionneux pour réduire les risques encourus et par ceux qui utilisent ces produits et par ceux qui peuvent être au contact de ces produits.
Voilà, monsieur le député, ce que je peux vous répondre.