Moins 1 218 d'un côté, plus 193 de l'autre : c'est bien d'une diminution des plafonds d'emplois de la police et de la gendarmerie de 1 025 emplois qu'il s'agit. La seule réalité budgétaire, c'est celle-ci !
Nous voulons donc bien croire à vos augmentations d'effectifs, mais nous avons encore besoin que vous nous y aidiez : pour l'instant, la seule chose certaine, c'est qu'en dehors de ces ZSP, il y aura des réductions d'effectifs importantes partout ailleurs.
Enfin, ces ZSP ne pourraient-elles pas être l'occasion de revoir une géographie indemnitaire trop souvent injuste ? Je pense en particulier aux difficultés de recrutement dans les départements périphériques de la petite couronne, là où les primes de SGAP n'existent pas. Entre Rambouillet et Dreux, par exemple, la différence de rémunération est de plus de 1 000 euros par an pour un gardien de la paix – et ce ne sont pas les chiffres de la délinquance qui justifie cette différence. Je suis bien conscient que les chantiers indemnitaires sont difficiles, mais en début de quinquennat, c'est sans doute le moment ou jamais de s'y atteler.