Bien évidemment, aimer l’Europe, la chérir, avoir la conviction que le destin de la France est dans l’Europe, c’est aussi, vous l’avez dit, la réorienter. Et c’est évidemment ce que le Président de la République dira aujourd’hui encore à Bruxelles. C’est aussi dans ce sens que sera dirigée l’action du Gouvernement.
Nombreux sont d’ailleurs ceux qui souhaitent cette réorientation de l’Europe, d’abord pour que la priorité soit donnée à la croissance et à l’emploi, ensuite pour que les grands dossiers de demain, qui concernent l’avenir de l’Europe, et donc de la France – je pense aussi bien à l’énergie qu’au numérique – soient davantage pris en compte, enfin pour que les outils que nous devons nous donner pour soutenir la croissance et l’emploi et pour financer de grands investissements – je pense notamment à la politique monétaire et au change – soient profondément modifiés. Tel sera, monsieur Dussopt, l’engagement du Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC sur plusieurs bancs du groupe RRDP.)