Rupture, car il n'est pas question de jouer sur les peurs, mais de porter la conviction qu'en République, la sécurité est une exigence légitime pour tous les citoyens.
Rupture, car contrairement aux effets d'annonce sans lendemain trop souvent subis ces dernières années, nous voulons agir avec constance et détermination pour le droit à la tranquillité publique.
Rupture enfin, car la politique des emplois sera désormais en cohérence avec les objectifs affichés.
De 2007 à 2012, pas moins de 7 700 postes de policiers ont été supprimés. Cette baisse des effectifs est le résultat de l'application brutale de la RGPP, avec son principe absurde de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Les conséquences de cette politique, vous les connaissez aussi bien que moi, mes chers collègues : détérioration des conditions de travail des policiers, affaiblissement des rapports entre la police et les citoyens, hausse de la délinquance, illustrée par la forte augmentation des violences envers les personnes ces dernières années.
La suppression des postes couplée à la politique du chiffre et à l'extension des missions a placé les fonctionnaires de police dans une situation intenable.