En 2017, ce seront 84 000 emplois directs qu’elle aura perdus en dix ans, sachant qu’elle représente à elle seule 58 % des baisses d’effectifs de la fonction publique d’État.
Ce n’est pas parce que nos militaires sont des républicains disciplinés, soumis à un droit de réserve et non syndiqués qu’il faut leur demander beaucoup plus qu’aux autres administrations civiles.
Dans ce contexte, revenir sur une loi de programmation militaire, votée il y a six mois seulement, aurait été une faute vis-à-vis du Parlement et une injustice lourde de conséquences, d’autant que cette loi pluriannuelle est depuis le début fragilisée par des recettes exceptionnelles assez aléatoires.
Monsieur le Premier ministre, en lieu et place du chef de l’État, chef des armées, vous avez assuré que la loi de programmation militaire serait totalement respectée. Pouvez-vous confirmer ces propos devant la représentation nationale ? Pouvez-vous nous assurer que le financement interministériel du surcoût lié aux opérations extérieures sera maintenu dans son intégralité ?