…pour exiger la réorientation de l’Europe, comme nous le faisons depuis deux ans, vers des priorités qui doivent être celles de la croissance, de l’emploi – en particulier de l’emploi des jeunes – et du soutien à l’investissement. Vous en avez vous-même souligné l’exigence concernant les domaines d’avenir, la transition énergétique, l’Europe de l’énergie. C’est aujourd’hui une nécessité par solidarité, pour assurer la sécurité énergétique, la sécurité d’approvisionnement du continent, mais aussi parce qu’il y a l’exigence de lutter contre le changement climatique.
Investir dans l’avenir, c’est aussi investir dans un domaine comme le numérique ; c’est faire en sorte que l’Europe soit leader dans toutes les technologies du futur, celles qui lui permettront d’assurer les emplois de demain, celles qui lui permettront d’assurer les emplois pour la nouvelle génération. Nous nous rendons donc à ce Conseil européen pour faire en sorte qu’il soit tenu compte du vote non seulement des Français, mais aussi des électeurs qui, dans toute l’Europe, soit en ne se déplaçant pas, soit en votant pour des partis anti-européens, ont lancé une alerte : ils nous font porter l’exigence de soutenir non seulement ce projet européen, mais aussi sa réorientation.