Intervention de Gaby Charroux

Séance en hémicycle du 27 mai 2014 à 15h00
Questions au ministre de l'économie du redressement productif et du numérique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

Vous avez fortement pesé sur cette décision. De même, je me réjouis de l’issue qui semble favorable pour les Fralib : plein de bonnes nouvelles, ce dont je vous remercie infiniment.

Ce volontarisme peut se retrouver, et se retrouve, dans d’autres dossiers. Vous en avez cité quelques-uns lors de notre échange du mardi 20 mai. Aujourd’hui, je suis inquiet de la disparition programmée de la raffinerie de Berre. Je m’en inquiète, en tout cas.

Cet outil industriel, la plus ancienne raffinerie de France, a été mis sous cocon en 2011 afin de trouver un repreneur. La société Sotragem a fait une offre de reprise sans demander d’aide de l’État et sans la conditionner à des contrats avec LyondellBasell, propriétaire du site. Elle est prête à faire redémarrer la raffinerie, avec ses 270 emplois et un investissement de 400 millions d’euros.

Dans cette configuration industrielle, non seulement la raffinerie ne peut être un danger pour les 900 emplois actuels du site pétrochimique mais, de plus, je reste persuadé que seuls les sites intégrés ont de l’avenir. C’est la stratégie industrielle de tous les opérateurs.

LyondellBasell a hélas opposé, le 16 avril, une fin de non-recevoir, signant l’arrêt de mort de la raffinerie. Nous ne pouvons l’accepter. Monsieur le ministre, quelle peut être l’action du Gouvernement pour sauvegarder cet outil industriel et permettre une reprise des négociations en vue du rachat de la raffinerie ?

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