Monsieur le député Jean Grellier, je salue en vous le représentant de l’Assemblée nationale au conseil national de l’industrie, et je vous remercie de vos propos volontaristes.
J’ai cité les chiffres depuis le mois de mai 2012, soit, depuis vingt-quatre mois : 1 572 dossiers ont été traités par les équipes du ministère, qui représentent 197 304 emplois préservés sur un total de 226 843 emplois menacés ou concernés.
Je donnerai plusieurs exemples concrets pour bien montrer que, contrairement ce que l’on croit, l’on ne s’occupe pas que des grandes entreprises. Je remercie d’ailleurs sans relâche les commissaires au redressement productif pour leur action sur l’ensemble du territoire. Ils accomplissent de véritables exploits !
Je citerai d’abord l’exemple de la faïencerie de Gien, dans la région Centre, qui est une marque très célèbre du made in France – une entreprise du patrimoine vivant. Après plusieurs mois de travail, les salariés ont été intégralement repris et trente emplois supplémentaires devraient être créés d’ici 2018.
En Franche-Comté cette fois, et grâce à l’appui du commissaire au redressement productif et des collectivités locales, la société REM, située à Bavilliers, qui compte 55 salariés et qui s’occupe de maintenance électromagnétique, a retrouvé un carnet de commandes à la hauteur de ses objectifs.
En Champagne-Ardenne, enfin, la société Deville, qui compte 120 salariés a là encore reçu un appui déterminant du commissaire au redressement productif.
Personne n’en parle, ni la presse quotidienne régionale, ni France 3 – peut-être France Bleu, et encore ! Pourtant, je reçois des lettres de remerciements des présidents de région et de parlementaires, y compris membres de l’UMP, m’assurant que nous avons bien travaillé. Parfois, je reçois même, par l’intermédiaire de la presse locale, des compliments de parlementaires membres de l’UMP remerciant les commissaires au redressement productif ! C’est d’ailleurs ce qui explique que, dernièrement, j’ai décerné la Croix de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur à l’un d’entre eux. Ils font un travail extraordinaire ! Ils ont un engagement de chaque instant et ils nous permettent de « tenir » sur les territoires. S’ils n’étaient pas là et si nous n’avions pas organisé les choses de façon aussi méthodique, nous n’aurions pas obtenu les résultats que nous connaissons. Ils sont mobilisés en permanence, sachant que parmi eux figurent des sous-préfets.
Quand cela coince, ils appellent le ministère et le cabinet a pour instruction de se montrer réactif. Vu les cernes sous les yeux de mes collaborateurs et collaboratrices, je puis vous assurer qu’ils ne dorment pas assez !