Je m'inquiète également du caractère de délimitation géographique prioritaire donné aux zones de sécurité. Ne s'agit-il pas d'un désengagement de l'État dans le reste des territoires ? Dans votre circulaire du 30 juillet 2012, vous précisez que, pour ces territoires, serait maintenue une politique de sécurité « dynamique ». Que cela signifie-t-il, monsieur le ministre ?
En somme, s'il convient de reconnaître la fin des suppressions de postes de policiers et de gendarmes, il est inutile pour autant de pavoiser en faisant miroiter aux Français le retour d'une police de proximité.