Pas seulement. La contribution est liée à la présence de nos trois armées et, en particulier, à l'utilisation de l'aéroport et du port de Djibouti. Deux facilités où la présence de nos partenaires américains ou européens dans le cadre de la lutte contre la piraterie ont vu s'accroître une certaine concurrence.
Quant au « cyber », il se retrouve partout : il est le thème de certaines études commandées à des instituts, mais est aussi au coeur des activités de la DGA ou de nos services, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des systèmes informatiques du ministère de la Défense. Le domaine reste surtout de la compétence de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI), rattachée au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et dirigée par Patrick Pailloux. En termes budgétaires, je n'ai donc affaire à la cyberdéfense que de manière indirecte.