Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 6 novembre 2012 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Sécurité sécurité civile

Manuel Valls, ministre de l'intérieur :

Vous avez raison : chacun attend des résultats. S'il est un domaine dans lequel les citoyens attendent vraiment quelque chose d'un Gouvernement, c'est bien la sécurité.

Le premier levier sur lequel les forces de sécurité doivent compter pour atteindre leurs objectifs réside dans les ressources humaines. Quels que soient le statut ou le service d'appartenance, il faut, vous l'avez tous souligné, mesurer le potentiel de ces hommes, de ces femmes dévoués au service public dont ils exercent les missions avec loyauté, engagement et, très souvent, courage physique face aux éruptions quotidiennes de la violence contemporaine et face, aussi, à la contestation de l'autorité à travers celui qui l'exerce : l'enseignant et aussi, évidemment, le policier et le gendarme, ou encore celui qui exerce une mission de service public comme les sapeurs pompiers, les médecins, qui interviennent dans des quartiers difficiles et sont souvent l'objet de véritables guets-apens.

Le rôle de ces hommes et de ces femmes, de ces policiers et de ces gendarmes est évidemment tout à fait essentiel. Je ne vous cache pas que, pour ce qui me concerne, je suis parfois agacé voire en colère à cause de l'idée qu'on se fait ou qu'on veut parfois imposer dans certains médias. Quand, à Montpellier, un policier, un agent d'une brigade anti-criminalité est agressé, comme ce fut le cas ces dernières heures, c'est certes celui qui est chargé de l'ordre – ce qu'il y a de plus précieux dans la République –, mais aussi l'autorité qu'on attaque.

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