Intervention de Patrice Martin-Lalande

Séance en hémicycle du 6 novembre 2012 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Sécurité sécurité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Martin-Lalande :

Monsieur le ministre, la meilleure manière de maintenir le service public en zone rurale n'est pas de le figer, mais, au contraire, de le faire évoluer dès que cela s'avère nécessaire pour assurer le meilleur service rendu à nos concitoyens pour le coût le plus supportable pour les finances publiques, donc pour les contribuables.

Ma question concerne à double titre la commune et le bassin de vie de Romorantin-Lanthenay en Loir-et-Cher, car l'avenir des forces de l'ordre et de la sous-préfecture est en jeu. En 1997 et en 2003, j'ai obtenu des gouvernements Jospin et Raffarin le maintien du commissariat de police de Romorantin. J'avais, alors, insisté, monsieur le ministre, sur la nécessité d'élargir la zone de police de Romorantin pour un bon équilibre entre le service de police et le service de gendarmerie. Je dois malheureusement constater que cet élargissement n'a pas été fait, et ce au risque de rendre moins cohérentes et moins efficaces l'organisation et l'action des forces de l'ordre dans l'arrondissement.

Face aux inquiétudes qui s'expriment de plus en plus, je vous poserai plusieurs questions. Quelles sont les intentions du Gouvernement quant à l'avenir de ce commissariat ? Comment le Gouvernement compte-t-il assurer, dans cette période de nécessaire réduction des dépenses de l'État, l'organisation et l'action la plus efficace des forces de l'ordre ? Doit-on opter pour l'élargissement de la zone police ou pour celui de la zone gendarmerie ? Quels sont les résultats attendus pour le service rendu à la population et aux élus ? Quelles en seraient les conséquences pour les personnels et de quelles garanties pourraient-ils bénéficier ?

L'avenir de la sous-préfecture de Romorantin est un autre sujet de préoccupation pour les habitants et les élus de l'arrondissement, monsieur le ministre. Cette sous-préfecture de 17 000 habitants couvre un arrondissement de 90 000 habitants, lesquels sont très souvent éloignés de plus de cinquante kilomètres de la préfecture, à savoir de Blois. Le Gouvernement a-t-il bien l'intention de maintenir, sous une forme adaptée aux nouveaux besoins, cette sous-préfecture ? Cette adaptation éventuelle comprendra-t-elle, notamment, la mise en cohérence de l'arrondissement de Romorantin avec la nouvelle carte intercommunale ? Pour conclure, quels nouveaux progrès seront envisagés pour permettre l'accès de tous aux informations et aux démarches en ligne, y compris à partir des mairies ?

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