Ma réponse sera brève, monsieur Morel-A-L'Huissier.
Vous soulevez un point important sur la façon dont pourrait être appliquée la loi sur le mécénat. Il y a 60 000 sapeurs-pompiers volontaires salariés du privé, qui consacrent en moyenne deux journées de travail par an à leur activité de sapeur-pompier volontaire. Cela devrait permettre aux entreprises de déduire au total 12 millions de leurs impôts, mais seul le ministère des finances peut donner le chiffre exact et actualisé.
Vous connaissez parfaitement ces dossiers, vous avez été le rapporteur d'une loi qui, même si vous êtes modeste, porte votre nom et a été votée par l'ensemble de la représentation parlementaire : nous devons mener ensemble cette réflexion parce qu'il faut utiliser tous les leviers possibles pour soutenir les sapeurs-pompiers volontaires qui, nous l'avons tous souligné, jouent un rôle majeur. C'est une particularité de notre pays, nous nous battons tous pour la préserver. Je suis très attentif notamment aux directives européennes sur le temps de travail qui peuvent remettre en cause ce modèle. Je suis donc disponible avec M. Cahuzac pour que l'on puisse aboutir à une solution.