Intervention de Guillaume Larrivé

Séance en hémicycle du 6 novembre 2012 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Sécurité sécurité civile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Monsieur le ministre, un mot, tout d'abord, sur l'arrestation de Mme Aurore Martin. Je crois que la gendarmerie nationale n'a pas à s'excuser d'avoir interpellé cette personne dans le cadre du mandat d'arrêt européen. Je crois que la République n'a pas à s'excuser d'avoir livré aux autorités judiciaires d'un pays démocratique, l'Espagne, cette personne poursuivie dans une affaire de terrorisme, et je crois que vous-même, monsieur le ministre, avez raison de ne pas céder aux critiques de certains députés de la majorité.

Ma question porte sur les zones de sécurité prioritaires. Il en existe quinze aujourd'hui et vous avez annoncé qu'il y en aurait bientôt cinquante de plus. J'aimerais comprendre ce qu'il advient des territoires qui ne sont pas classés en zone de sécurité prioritaire.

Prenons, par exemple, le cas du département de l'Yonne. Il y a dans les zones urbaines, à Sens, à Auxerre, à Laroche-Migennes, une criminalité importante, notamment des trafics de drogue. Les zones rurales, en Puisaye, en Forterre, dans l'Aillantais, le Coulangeois, ne sont pas non plus exemptes de délinquance, de cambriolages. Pour ces territoires qui ne sont pas des ZSP, quel sera l'impact du dispositif ? Pour le dire autrement, les ZSP ne sont-elles pas une fausse bonne idée, déshabillant Paul pour habiller Jacques ?

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