Intervention de Patrick Ollier

Séance en hémicycle du 6 novembre 2012 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Quand allons-nous mettre un terme à ces aberrations ? Je l'avais demandé dans le passé ; je continue à le demander aujourd'hui.

S'agissant de l'article 26 du présent projet de loi de finances qui plafonne les ressources des opérateurs et notamment des chambres consulaires, j'attire votre attention, monsieur le ministre, sur celles situées en outre-mer qui sont parfois dans des situations financières très difficiles. Je vous demande d'être attentif aux risques que fait peser cette baisse de crédit.

Ma conclusion porte sur la jeunesse et plus spécifiquement sur l'apprentissage. Au cours de mes auditions de préparation de l'examen du budget, j'ai été sensibilisé à la difficulté pour les entreprises de recruter des apprentis. Monsieur le ministre, connaissant les gros problèmes d'emploi que rencontrent les jeunes, je vous soumets deux pistes de travail : la première consiste à alléger pour les entreprises le coût de l'apprentissage en permettant aux apprentis de bénéficier du RSA activité ; la seconde consiste à conditionner les baisses de charges patronales à un pourcentage obligatoire d'apprentis dans l'entreprise. Je pense que vous pourriez réfléchir à ces deux pistes et peut-être en choisir une.

J'arrive au bout de mon propos. La commission des finances a adopté les crédits de la mission « Outre-mer » à la suite de l'avis favorable de son rapporteur spécial et j'invite l'Assemblée nationale à faire de même. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et du groupe UDI, et sur plusieurs bancs du groupe SRC et du groupe GDR.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion