Sans vouloir entamer un débat sur la PEC, je tiens à rappeler les raisons pour lesquelles ce sont les élèves de lycée qui ont bénéficié de la gratuité. Tout d'abord, si on avait commencé à appliquer la prise en charge aux plus petites classes, les familles dont les enfants étaient plus âgés n'auraient jamais profité de la mesure. Ensuite, ce choix répondait à une demande de l'Assemblée des Français de l'étranger, inquiète de voir de plus en plus d'élèves se tourner vers le système universitaire anglo-saxon. En effet, quand on vit au Japon ou au Brésil, les États-Unis ne paraissent pas plus éloignés que la France. L'idée, en appliquant d'abord la prise en charge aux grandes classes, était donc d'inciter les familles à inscrire leurs enfants dans des lycées français afin qu'ils poursuivent leurs études dans les universités nationales. La question n'était donc pas de savoir qui était riche ou non, mais simplement de faire en sorte que nos enfants restent dans leur pays.