Intervention de Isabelle Attard

Réunion du 6 novembre 2012 à 16h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Le soutien au sport pour tous est maintenu à l'euro près, ce qui est déjà une excellente nouvelle. Je pense qu'on pourrait l'augmenter encore, car pour chaque euro investi dans ce domaine, c'est plus du double, voire le triple, d'économisé sur le budget de la sécurité sociale. Le récent bilan des Jeux olympiques peut paraître satisfaisant du point de vue de la valeur d'exemple et de l'attrait que peut avoir le sport de haut niveau pour les jeunes, comme tous les sports télévisés d'ailleurs. Toutefois, c'est la masse qui doit faire plus de sport grâce aux subventions aux associations. C'est là un moyen de prévention contre les maladies cardiovasculaires et l'obésité qu'il nous faut renforcer, car il est porteur d'énormes économies. Il n'y a donc pas d'économie à faire sur le sport pour tous.

Selon Mme Marie-George Buffet, ce rapport met fin à l'hypocrisie. Continuons donc dans cette voie s'agissant du dopage. À cet égard, on vient d'apprendre que la banque néerlandaise Rabobank, le premier équivalent au crédit agricole du monde, avait décidé de ne plus sponsoriser une équipe du Tour de France. M. Guénhaël Huet en a peut-être assez qu'on mette toujours les mêmes sports en avant, mais ce sont ceux-là qui donnent une mauvaise image des autres sports. Peut-on imaginer que nous mettrons fin au fléau du dopage en frappant là où ça fait mal, c'est-à-dire sur les finances ? Si d'autres sponsors s'avisaient d'arrêter de subventionner des équipes de dopés, ce serait le début d'énormes avancées. Agir sur l'aspect économique a plus de chance de conduire au succès que de compter sur la bonne volonté des sportifs et les contrôles d'urines.

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