En préambule, je souligne que ses préconisations n'engagent que le rapporteur pour avis et que nous devrons en discuter entre nous.
Qui dit cadre budgétaire contraint, dit choix politiques courageux. C'est ainsi que se caractérise ce budget, en plus d'être réaliste et transparent. Nous, quand nous parlons retraites, nous mettons l'argent en face, ce qui n'était pas le cas avant. Malheureusement, c'est sur nous que ce bilan retombe : désolée, nous sommes encore en 2012.
Ce budget soutient ce qu'on n'aurait jamais dû perdre de vue, c'est-à-dire la politique du sport pour le plus grand nombre, à travers de nombreux sujets : l'éducation, la santé, les infrastructures, la jeunesse. Pour restreint qu'il soit, la jeunesse y figure comme la priorité. Une priorité transversale d'ailleurs, puisque la ministre vient de réactiver le comité interministériel de la jeunesse, dont on parle peu. Pourtant, ce comité mobilisera d'autres moyens pour financer la politique de la jeunesse sous ses autres aspects, comme la santé et l'emploi. Les militants ou dirigeants associatifs que nous sommes pour la plupart ne peuvent que s'en féliciter.
En même temps qu'il a une vision pour les trois prochaines années, ce budget fait correspondre à la réalité du moment les objectifs que nous nous sommes fixés.