Intervention de Frédéric Reiss

Réunion du 6 novembre 2012 à 16h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

J'indique à Mme Isabelle Attard que l'expérimentation vient d'être lancée à Strasbourg de faire rembourser par la sécurité sociale la pratique du sport. Il sera intéressant de la suivre.

S'agissant des crédits, on a très peu dit que ceux du programme « Sport » étaient en nette diminution. Quant à ceux du programme « Jeunesse et vie associative », le rapporteur pour avis lui-même en a parlé comme d'une hausse qui peut prêter à confusion, et on a bien senti qu'ils suscitaient quelque gêne à travers les interventions des uns et des autres. Gouverner, c'est faire des choix. La jeunesse a été annoncée comme priorité, mais certaines mesures ont un goût amer et les choix opérés dans la mise en oeuvre du système des vases communicants entre programmes et actions ne font pas l'unanimité.

Monsieur le rapporteur pour avis, vous avez produit un rapport très fouillé, procédé a beaucoup d'auditions et rencontré nombre d'acteurs de la vie associative et d'intervenants auprès de la jeunesse. Cela dit, votre propos tourne quand même beaucoup autour des subventions, même si vous vous en défendez.

Je partage l'opinion que les maires ont conscience de l'importance de la vie associative. D'ailleurs, les conseils municipaux comptent beaucoup de représentants et de responsables associatifs qui jouent un rôle majeur. De ce fait, je ne comprends pas votre préconisation de donner davantage voix au chapitre à l'opposition : les subventions aux associations ne sont ni de droite ni de gauche, elles visent seulement à faire fonctionner la vie associative. En zone rurale, notamment, les communautés de communes ont pris ces questions à bras-le-corps. Même dans la ruralité profonde, aujourd'hui, il y a énormément d'associations, de réseaux d'animation intercommunale qui fonctionnent vraiment très bien.

Vous préconisez une politique de subventions plus juste et plus efficace, mais l'enfer est pavé de bonnes intentions. Ce dont nos associations ont besoin, c'est de souplesse, de lisibilité, de programmes pluriannuels. Elles ont besoin qu'on les responsabilise, qu'on leur fasse confiance et qu'on les aide à former leurs bénévoles et leurs responsables associatifs qui oeuvrent pour le plus grand bien de tous.

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