Intervention de Annie Genevard

Réunion du 7 novembre 2012 à 10h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Le rapport de Mme Colette Langlade fait état d'un bilan « mitigé » en matière d'enseignement obligatoire d'histoire des arts, mais j'ai eu le sentiment d'entendre une présentation à charge. Chacun, pourtant – et la rapporteure pour avis elle-même –, souhaite la perpétuation de cet enseignement qui, parce qu'il est de création récente, doit encore se roder. Il m'aurait plu que la rapporteure insistât sur le caractère novateur de la démarche entreprise. Mais, vous l'avez dit, madame, beaucoup tient à l'engagement des enseignants, qu'il faut donc stimuler. Beaucoup dépend aussi de l'implication des collectivités territoriales, dont le président de la Commission a rappelé qu'elles financent à 75 % les dépenses culturelles par le biais des fonds régionaux d'art contemporain – les FRAC –, des contrats locaux d'éducation artistique, et en organisant des expositions qui peuvent servir de support pédagogique aux enseignants. À la fin de votre rapport, vous évoquez, madame Langlade, plusieurs pistes d'amélioration possibles ; quelles sont-elles ?

À propos du programme « Patrimoines », j'appelle l'attention sur le fait que 3 000 des quelque 15 000 monuments classés sont en grand péril. Pour la plupart, ils sont situés dans de petites communes désargentées, et beaucoup appartiennent à des propriétaires privés. J'aimerais connaître l'opinion de M. Gérald Darmanin sur la proposition d'un sénateur tendant à permettre à l'État de vérifier que l'acquéreur potentiel d'un bâtiment classé a les moyens d'en assurer la restauration. Dans un autre domaine, comment conserver la mémoire des grandes filières industrielles aujourd'hui à peu près disparues ?

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