Des moyens supplémentaires sont alloués à l'éducation artistique et culturelle, priorité nationale ; je m'en réjouis. Elle demande que, hors temps scolaire, des partenariats soient noués avec les collectivités territoriales et les autres acteurs concernés, ce qui permettrait de décloisonner les dispositifs et de favoriser l'accès des jeunes à l'art, singulièrement à l'art contemporain. Cette approche serait d'un intérêt particulier pour les territoires ruraux, à partir desquels l'accès aux collections permanentes est très compliqué – la préparation de telles sorties mobilise couramment les enseignants pendant un an.
La nécessité d'approfondir et de formaliser la notion de « parcours » a également été évoquée, pour favoriser la concertation entre tous les acteurs d'un territoire. Cette démarche a donné lieu à la création d'un groupe de travail et au lancement d'une expérimentation dans sept régions en 2012 ; certaines conclusions sont-elles déjà connues ?